• Expo 41 Génération non, non

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    CAMILLE CIREDDU, AGAT DOMINO, JULIETTE PIERRA, ANOUK DIJKMEIJER :

    GÉNÉRATION NON, NON

     

     

    Expo 41 Génération non, non
     
    Cette première exposition de l’année 2024 sera l’aboutissement d’une aventure engagée par quatre jeunes femmes artistes d’une même génération : Agat Domino, Anouk Dijkmeijer, Camille Cireddu et Juliette Pierra.

    Elles cheminent, tracent leurs voies propres entre peinture, sculpture, édition et artisanat.  La chapelle Saint-Loup leur offre un temps de résidence qui permettra la présentation, le dialogue des oeuvres individuelles ou/et collectives.

    L’intitulé Génération Non, Non, s’il révèle une volonté de remise en cause de l’existant viendra peut-être aussi affirmer, en ces temps d’incertitude, la nécessité vitale pour ces artistes de rechercher de nouvelles voies dans le champ de l’art, indissociable de la vie sociale, politique et écologique.

     

    Exposition est présentée du 20 janvier au 16 février.

    PDF dossier de presse +

     

     


     

    Expo 41 Génération non, non

     

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    Expo 41 Génération non, non

    Quelques vues de l'exposition
     

    Expo 41 Génération non, non

     

    Performance d'Anouk Dijkmeijer. Texte pour MA PETITE, les "Cartes à jouer sa vie", série de 11 cartes, dessin numérique. Ici un extrait pour la carte ONE LIFE ( Y a que le bonheur qui peut entrer).

     

    Expo 41 Génération non, non

    Vernissage

     

    Expo 41 Génération non, non

     

    Camille Cireddu, Juliette Pierra, Anouk Dijkmeijer et Agat Domino

     


     

    LES INVITÉES

     

    Expo #41 Génération non, non

     

    Camille Cireddu explore des concepts et des formes qui lui permettent d’y mêler la richesse de sa double culture.
    Ses créations s’inspirent d’anciennes coutumes pour révéler des problématiques contemporaines. Elle construit de l’ambivalence à travers les objets qu’elle crée.  C’est ainsi que dans l’héritage des artistes féministes des années 50 et 60, Camille Cireddu utilise la broderie pour parler du corps et des rapports complexes à la féminité ( cf: Le mot rose). Ou encore qu’elle invente des sculptures souples à porter pour se transfigurer.
    Le mot «accessoire» loin du négligeable ou du secondaire, devient pour Camille Cireddu l’affirmation de ce qui est fondamental.

    "Dans mon récit, les Janas (fées en sarde) collectent comme des trophées, les doigts de ceux qui font le mal pour en orner leurs parures.

    Le doigt d’honneur est un symbole vulgaire, résidu d’une sémantique patriarcale, dont j’ai noté la répétition dans les actions féministes. J’ai choisi de le prélever, de l’amplifier et de l’accumuler. Les fées de ma collection s’en emparent pour reprendre le pouvoir."

    Après un Bachelor en Design Graphique à Stasbourg puis un DNA en Design aux Beaux-arts de Bordeaux, Camille Cireddu trouve sa place en Belgique. Diplômée en 2023 d’un Master accessoires de l’école de La Cambre à Bruxelle, elle développe trois métiers d’art, la maroquinerie, la céramique et la broderie.

    IS JANAS
    Collection de quatorze accessoires
    Sacs / Chapeaux / Bijoux

    Photographer : Hugo Lardenet @hugolardenet - Models : Lisa Razniewski, Jessim Francine
    @jjjessim @wild_zdoudaa_appareared-MUA & nail artist : Lisa Razniewski @zdoudaa-
    Styling Assistant : Francesca Pisano @lajanafranca- Assistant : @Leahcve

    Voir l'instagram de Camille Cireddu

     


     

     

    Expo #41 Génération non, non

     

    Un geste découvert et répété, une figure rencontrée et reprise, Agat Domino travaille en empruntant et en croisant : des textes, des images, des objets, glanés, fabriqués ou imprimés, plus ou moins plats. Elle mélange les langages, graphiques et textuels, à la recherche de points de contact et de friction, observant les trop-pleins et manques qui les façonnent.

    Morceaux de corps, images composites, dessins fragiles, son travail est fait d’un ensemble de formes, de présences et de matières qui, juxtaposé·es, tentent de faire corps. Dans un état d’entre deux : entre pas fini et épuisé, entre le chantier et la ruine, il manque toujours quelque chose.

    Diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris, elle habite depuis plus d’un an dans le Sud des Cévennes où elle développe sa pratique plastique ainsi que sa micro-maison d’édition Édith Despavet en parallèle d’ateliers menés pour et avec les habitant·es des alentours.

    Que ce soit avec la casquette d’éditrice ou d’artiste, il lui plait de repenser les formats de fabrication et monstration : comment, où, avec qui, pour qui.

    "SI ELLE NE SE CONNAIT PAS" Extrait d'une installation dans un jardin privé à Dions - "1+1+1" Dyptique aux feutres sur papier de soie réalisé pour l'exposition "PAN"

    Voir le site d'Agat Domino

     


     

     

    Expo #41 Génération non, non

     

    Le travail de Juliette Pierra s’est développé autour des différentes possibilités de revisiter le portrait. Fascinée d’abord par la pratique du modèle vivant et de l’intimité qu’elle suggère, elle a évolué vers une réflexion sur l’individu. Les sujets ont été du cercle proche jusqu’au déclenchement d’interactions avec des étrangers.

    Le groupe est aujourd’hui au cœur de sa recherche.
    Dans un premier temps, les individus ne forment pas un ensemble. Ils sont multiples et isolés par leur singularité. Dans un deuxième temps, l’attention est focalisée sur le glissement de l’individu vers la masse, ce qui fait la foule. Ses derniers travaux tentent de fondre le décor avec les individus et leur mouvement devient motif.
    Pour Juliette le choix de la peinture comme discipline est en partie mue par un rejet de l’ordre discursif, elle permet de transcender le discours en offrant une expérience intuitive où le spectateur est pro-actif. Il s’agit de préparer un espace de projection individuel.

    Juliette Pierra est influencée par le style de peintres modernes comme Chaïm Soutine, Alice Neel ou encore Max Beckmann mais aussi contemporain tel que Cecily Brown.

     Juliette Pierra vit actuellement entre Strasbourg et Bordeaux, elle est diplômée de l’EBABX en 2022. 

     

    "MOTHERHOOD" Huile sur toile - "NERVOUS BREAKDANCE" Huile sur toile, ⌊détail⌋.

     

    Voir l'intasgram de Juliette Pierra

     


     

     

    Expo #41 Génération non, non

     

    Anouk Dijkmeijer capte l’étrange d’une situation, provoque un glissement sémantique et favorise les incongruités.
    Héritière des techniques traditionnelles, elle produit une superposition de sens qui contribue à la sensation d’angoisse, voire d’urgence. 
    Elle s’approprie des images extraites de films documentaires, de publicités, de livres d’art ou de photos de famille pour faire écho aux sujets de société. C’est ainsi que naissent des gravures, des dessins sur papier et des dessins numériques ou encore des peintures.

    Elle propose par exemple, une série de cartes à jouer sa vie, s’amusant des injonctions de l’industrie du bien-être vers la quête du bonheur. Ou encore des peintures, avec espièglerie, où le sujet incarne l’archétype du rapport entre le modèle et le peintre.

    Après une licence Culture humaniste et scientifique à l’université Bordeaux Montaigne en 2017 puis un DNA en 2020 aux Beaux-arts de Bordeaux, Anouk Dijkmeijer s'intéresse à l'éducation artistique et mène des ateliers de pratiques artistiques. Elle s'est installée en 2023 dans le Tarn et vit et travaille actuellement à Albi.

     

     "CARTE: ONE LIFE"  Dessin numérique - "LES REQUINS" Gravure, pointe seiche, ⌊détail⌋.

    Voir l'instagram d'Anouk Dijkmeijer