• Expo 22 Daudon Lamare

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    PASCAL DAUDON, VÉRONIQUE LAMARE, JUSTE PRÉLEVÉS DE RÉELS

     

     

    Expo 22 Daudon Lamare

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les invités

     

    J’ai invité Pascal Daudon qui a invité Véronique Lamare. Pour cette exposition à la chapelle Saint-Loup ces deux artistes vont définir le lien singulier qu’ils entretiennent chacun en expérimentant leur rapport au monde. 

    Juste prélevés de réels, où Pascal Daudon dessine des ombres, peint des mythes, grave des morceaux d’histoires, puis incruste des relations et des fragments de dialogues.

    Juste prélevés de réels, où Véronique Lamare, arpente les espaces, regarde les distances, cadre ses actions, sculpte et installe le poids des choses et de son propre corps.

     

     

    Expo 22 Daudon Lamare

     

     

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    Vues partielles de l'exposition.                                   

         

                                               

    Pascal Daudon 

     

    Pascal Daudon est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux en 1987, il vit et travaille à Bordeaux.Pascal est un artiste plasticien,  « ce qui est en même temps un métier et ma fonction, c’est un état, une façon d’être tout le temps comme un poète ou un philosophe ou un religieux, d’ailleurs pour moi c’est une profession de foi.»

    Pascal Daudon réalise de nombreux projets, invité en résidence de création artistique en france et à l’étranger il participe à de nombreuses expositions tant personnelles que collectives : En 2008, invité par le Musée d’Aquitaine à Bordeaux il réalise une série de pièces inspirées par l’époque médiévale et montrée dans le musée en dialogue avec les collections de cette période. Il réalise pour L’église de Saint-Pierre-du-Mont près de Mont de Marsan, l’autel, l’ambon et d’autres œuvres aux thèmes religieux. 

    Son travail est présent dans les collections publiques du Conseil Général de la Gironde des Landes et de la Dordogne, de la ville de Mérignac, Fondation Cante, des villes de Périgueux, Mont-de-Marsan et Itxassou, 1% de l’UFR pluridisciplinaire de Bayonne,  à l’ambassade de France de Wellington en Nouvelle Zélande, au Musée d’Aquitaine à Bordeaux et à la Maison de l’Oralité et du Patrimoine de Cap-Breton.

    Cet artiste, passeur, propose ponctuellement des rencontres d’artistes autour d’expositions à l’atelier de la Laiterie, son espace de liberté.Voir le site de

    Pascal Daudon : https://pascaldaudon.com  Le blog de Pascal, carnet de route et d’atelier : http://pascaldaudon.over-blog.com

     

     
     
    Expo 22 Daudon Lamare
     
    1/ Les pieds sur la table 32, Gravures au stylet sur formica avec incrustation de pastel gras dans les sillons. 2/ Les pieds sur la chaise 05, Gravures au stylet sur formica avec incrustation de pastel gras dans les sillons. 3/ Mythos 5, Leda et le cygne, encre et crayon sur papier et bois.

     

     

    Pascal Daudon inscrit les ombres portées de ses proches qu’il perd dans un enchevêtrement de signes. Il crée ainsi une mythologie toute personnelle où se mêle ce qu’il perçoit des autres, une part de réel, à des éléments animaux et végétaux. L’artiste nourri de références culturelles issues de différentes cultures, insuffle à chacune de ses créations une valeur symbolique. 

    Il assemble les motifs de papiers peints collectés sur le support rigide de plaque de bois pour ensuite y tailler les parts d’ombres de ses sujets. 

    Les figures humaines qui incarnent ses tableaux échappent partiellement au regard par une savante construction de rapports colorés. Les motifs glissent entre deux dessins, alors qu’un contraste en fait surgir un autre, proposant une nouvelle lecture. Ainsi la couleur et la ligne cheminent, s’entrecroisant, se chevauchant, se jouant d’une reconnaissance hâtive. 

    Dans d’autres séries Pascal utilise des supports en formica, mémoire d’enfance, où la peau dure et colorée de cette matière reçoit les scarifications de la croisée des mondes de l’artiste. Chaises et tables se retrouvent au mur comme les trophées d’une bataille entre songe et réalité. Pascal y grave au stylet les fragments de corps qu’il associe à d’autres dessins, des indices graphiques liés à l’archéologie et à l’ethnologie. La lente progression de la gravure est révélée enfin par l’incrustation d‘une couleur. 

    « Je me sens là relié à tous ces humains de cultures et d’époques différentes, de la préhistoire à aujourd’hui qui ont inscrit la mémoire dans la matière. La table continue à rassembler, à partager, c’est une représentation du Monde, un morceau de notre terre. »


     

    C'est avec une certaine désinvolture ou par simple fatigue, qu'il nous arrive dans l'intimité, plus rarement en public, de mettre "Les pieds sur la chaise" ou "Les pieds sur la table". Les titres de certaines oeuvres de Pascal Daudon pourraient ainsi nous entrainer à penser que l'auteur veut faire preuve d'un relâchement délibéré, quand il utilise chaise et table comme supports privilégiés.

    Les meubles sont démontés, privés de leurs pieds. Il ne restera que des plateaux, des tiroirs, des assises et leurs dossiers qui peuvent s'articuler en "dyptiques" verticaux, autant d'éléments qui tous gagneront un rapport au mur. Ayant acquis alors leur statut de tableau ils viennent nous rappeler que celui-ci appartient aux biens mobiliers (de ceux qui se déplacent, en opposition à l'immobilier).

    Il y a plus particulièrement la table en formica, celle des années 1960 qui est une survivante de l'enfance, un objet fétiche voire un talisman. Elle est toujours présente chez Pascal Daudon dans son appartement-atelier où l'art se vit en symbiose avec le quotidien.

    Le formica a été ce matériau adopté pour meubler les cuisines, de l'horloge au buffet dans les années 1950-1960. Choisi pour ses qualités d'hygiène et d'économie il résiste à tout, les chocs comme les acides. Il est inusable. Lisse il ne peut rien absorber. Autant de qualités qui ne peuvent que se retourner contre le peintre qui l'a choisi.

    La décontraction affichée des titres ne peut alors se relier à la pratique picturale rendue souvent difficile par ces choix de supports. Il y aurait alors peut être ici comme une invitation lancée au spectateur. "La peinture doit être comme un bon fauteuil" (...) avait écrit Henri Matisse en son temps et on sent bien que ce rapprochement peut être légitime même si le "Luxe" matissien est ici remplacé par un prosaïsme plus proche des classes moyennes des années 1950-1960.

    Les supports de formica sont choisis dans des dominantes de bleutés, comme ciels où l'on se projette ou eaux où l'on peut se refléter, se noyer pour un voyage. Abimés, salis du temps qui a passé, leur surface plus tout à fait muette imprègne l'oeuvre de manière flagrante dans les oeuvres gravées. Les supports de bois sont quant à eux enduits de papiers divers, parfois de fines couches de coton hydrophile, ce qui fait remonter des salissures à la surface en une matérialité discrète imprévue mais consentie.

    Avec ces supports si particuliers autant dans leurs formes que dans leur matérialité Pascal Daudon opte pour ce qu'il appelle des "règles du jeu" qui mèneront les oeuvres en séries pouvant se relancer à tout moment, parfois des années après.

    Il y a un point de départ commun aux travaux gravés et picturaux : l'ombre projetée d'une personne connue du peintre, profil de corps ou de jambes et pieds, relevés en contours ou en surfaces colorées. Ils sont autant de fantômes résiduels liés à une présence active au plus près du support. Marquées d'empreintes de ces corps particuliers les oeuvres s'originent alors du portrait.

    Le peintre va associer à chaque silhouette quelque chose du végétal, de l'animal, de l'objet, ainsi que les figures des mythes culturels et religieux d'un monde sans frontière qu'il choisit en fonction de chaque personne représentée, parfois avec elle.

    Il manifeste une égalité entre ces différents termes en perdant l'individualité de chacun au profit d'une cohésion forte de l'ensemble. Qu'elles soient gravées ou colorées, les formes entremêlées, se superposent, se croisent, se traversent, s'oublient pour une unité rythmique qui privilégie la surface décorative. L'unité ainsi trouvée vient manifester l'utopie d'une harmonie possible des mondes traversés, mythe et réalité concrète, passé et présent, animal, végétal, humain.

    Les techniques choisies forcent les gestes à la lenteur interdisant tout emballement, toute impulsivité. L'encollage à la surface des matériaux divers élaborent progressivement une construction de surfaces colorées qui recevront les motifs inscrits par un long travail au crayon de couleur ou à l'encre dans une forte intensité colorée. Paradoxe d'un peintre de la couleur qui se refuse aux pâtes et leur cuisine nourrissante tout en "se mettant à table" . Le geste de gravure doit se faire fort et retenu à la fois pour entamer le formica inaltérable pour des contours précis et sans dérapage. La surface sera enduite de pastel gras à l'huile, qui après un temps de séchage sera frottée doucement, lustrée au chiffon doux pour enlever toute trace résiduelle, en des gestes comme de soins ménagers attentifs, qui permettront de colorer les creux.

    Le tout s'élabore la nuit dans une lumière restreinte focalisée sur le travail, agenouillé au plus près de l'oeuvre déposée au sol. Posture de repli dans l'attention silencieuse des gestes modestes prévus, tendus vers la réalisation partie après partie d'un équilibre de ce monde.

     

    Claire Paries

     

     

     

    Véronique Lamare 

     

    Véronique Lamare vit et travaille à Bordeaux. Elle est titulaire d’une maîtrise de psychologie clinique de l’Université Lumière-Lyon II, en 1994 et diplômée de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux, en 2001. Elle développe une recherche artistique qui engage le corps sur le mode de l’effort, du geste et du déplacement en rapport à l’espace environnant. 

    L’aide individuelle à la création accordée par la DRAC Aquitaine en 2004 lui a permis d’entamer son processus sur les dépenses qu’elle active dans l’espace urbain. De cet engagement du corps, émergent des propositions multiples : performances, vidéos, photographies et la série des éléments prélevés dans la ville.

    L’artiste réinvestit la technique du moulage, privilégiant la cire d’abeille pour sa malléabilité et sa capacité à changer de formes et d’états, en écho aux changements d’états du corps et à la plasticité de la pensée. L’ensemble du travail de Véronique est à appréhender comme un processus ouvert.

    Véronique Lamare intervient dans de nombreux projets, à la croisée de différentes disciplines, telles que les sciences, l’architecture, ou encore l’urbanisme et l’éducation. Cette artiste participe aussi à de nombreuses expositions tant individuelles que collectives. Depuis 2010 Véronique Lamare, aux côtés d’autres artistes bordelais, est engagée dans un projet d’échanges avec un groupe d’artistes anglais de Birmingham.

    Voir le site de Véronique Lamare : http://veroniquelamare.fr

     

    Expo 22 Daudon Lamare

    1/ et 2/ À fleur du sol / 2014 / [Dépense de salon] / captation vidéo : C. Delhem. 3/ Flotteurs / 2014/ cire d’abeille / plâtre. 4/ Matrice/ 2014/ cire d’abeille / plâtre

     

    Véronique Lamare prélève la justesse d’un geste, le souffle de l’effort, l’enveloppe des objets, le cadre où s’inscrit ses actions. Elle touche avec délicatesse les états du monde.

    Véronique sort de l’atelier en renoncant pour un temps au medium, en déplaçant le cadre matériel, elle crée des lieux d’action. Elle engage sa personne même, son corps directement, sans pour autant devenir une comédienne ou une danseuse. C’est ainsi qu’elle active ce qu’elle appelle les dépenses, liées à des pratiques physiques empruntées, pour la plupart, au champ des pratiques sportives. L’artiste repère un lieu, définit un cadre et agit selon le protocole qu’elle définit préalablement. Le caractère inopiné de chacune de ses performances implique une attention et une concentration extrême. 

    Ces modalités artistiques particulières font l’objet d’une documentation systématique par l’artiste, enregistrements video et photographies. 

    Pour elle une oeuvre n’est possible que parce que celle d’avant a été créée et d’elle va naître la suivante. Chacune des pièces qui constitue son travail  se définit comme autant de strates.

    Véronique Lamare agit aussi en prélevant des éléments lors de ses repérages pour d’éventuelles actions. Elle les conserve et ils deviennent les objets de son champ d’expérimentation. L’artiste les détourne de leur usage, déplace le réel, transforme leur essence, les reconstitue parfois dans d’autres matériaux, les multiplie, par moulage. La mise en forme transforme les évidences de la représentation, elle développe une recherche qui invite le spectateur à porter son attention sur le processus de réalisation de l’œuvre.


     

    Pour vivre au quotidien il nous faut être assurés dans nos relations aux espaces que nous traversons, architectures qui nous abritent, objets qui nous accompagnent. Humains nous les organisons, les construisons, les inventons pour faciliter nos déplacements, gestes, jusqu'à ne plus les percevoir vraiment que dans une trouble conscience d'économie, d'obligations, d'habitudes. C'est dans les relations à ces différents éléments, que Véronique Lamare a opté pour un pas de côté. Elle a engagé un travail d'interrogations modestes sur et avec son propre corps source d'expérience propre, la seule à laquelle on puisse avoir accés vraiment, même confusément. Pour cela il aura fallu se reconnaitre d'abord comme on pourrait dire naître à soi, identifier ce corps particulier, individuel qui fonde tout rapport au monde, le fait exister avec les autres et le différencie.

    Véronique Lamare est un corps urbain, qui dans ses déambulations affectionne les lisières des villes, les architectures en construction, les ruines d'édifices contemporains déchus, l'espace intime d'un appartement, les objets oubliés des chantiers, la surprise d'un livre abimé au sol ouvert à la phrase : "-Tout est en ordre. - Alors je peux partir.", la boxe.

    Des choix on le voit particuliers qui signent l'individu qui va se mettre à l'épreuve en prenant le risque de dépayser, décontenancer, voire déraciner l'ordinaire, et pour cela le penser, l'agir, l'enregistrer, en proposer un regard bordé, un cadrage, une empreinte, provoquant ainsi une relation questionnante.

    Des "boites" de plâtre blanc cylindriques, certaines couvertes, des "couronnes" de cire brun ocré jaune ou rougeâtre, en autant de formes différentes, dont l'une avoue en son sommet un déchirement de la peau, cheminent en plusieurs postures au plus près du sol. Il faudra se pencher vers ces objets intrigants dans leur simplicité, se laisser aller aux analogies qui feront deviner dans quelque chose comme deux "anses" en symétrie, deux oreilles en creux qui ouvrent alors sur la possibilité d'une "boite cranienne". Car il s'agit bien de matrices de l'empreinte du crane de Véronique qui ont été ainsi gardées comme telles en leurs matériaux, ceux nécessaires à un moulage qui n'aura pas lieu. Les objets comme autant de miroirs en creux de ce qui n'est jamais accessible à sa propre vue révèlent des crânes comme des récipients sommaires ou des vides que seule la forme d'entour peut faire exister. Un crâne qui dans ses mutations successives se démultiplie comme autant d'individualités additionnés toutes semblables et différentes déposées au plus prés de la terre comme en un ultime retournement de la vie.

    C'est ainsi par renversements successifs que Véronique Lamare démantèle, déconstruit les relations d'usage aux objets.

    Le séparateur de voies blanc et rouge si léger qu'il doit être lesté pour tenir au sol, se trouve si alourdi une fois moulage de cire qu'il faudra un chariot pour pouvoir le déplacer alors même que sa forme est re-produite au plus près. De même pour les plots de béton qui fixent au sol les clotures de chantier mobile. Le poids obligé se retourne ici en légèreté au point de devenir"Flotteur". Ils connaissent aussi leur matrice, une boite de plâtre blanc au plus près d'eux mêmes qui permet de les ranger pour les conserver eux qui ont été négligés, oubliés au sol, parce qu'utiles certes mais mis au rang de simple accessoire insignifiant.

    Elle agit aussi avec ces objets en mutation leur accordant une nouvelle réversibilité. Le moulage de cire du plot de chantier sorti de l'espace public qui est sa seule justification, est porté sur son chariot dans le lieu intime et restreint de l'appartement. Le chariot permet le déplacement de l'objet alourdi, obligatoirement immobile quand il est en usage. Et c'est le corps allongé de l'artiste, comme si elle avait opté pour la posture même de l'objet, au sol, qui va pousser, faire glisser, rapprocher, éloigner en infimes déplacements contraints à la fois par l'espace et le poids.

    L'action enregistrée par la vidéo (retenue aussi en montages photographiques) est cadrée soigneusement au plus près de l'articulation des deux corps qui semblent du coup se mettre en mouvement mutuellement, agir l'un par l'autre. Corps humain qui dans cet entre-deux doit déployer une grande force mais dans une tension horizontale, rampante, contrainte à une douceur alanguie par sa position même au sol.

    Les actions qui semblent reposer sur la conviction d'une égalité des corps s'inscrivent en des programmations qui peuvent s'originer de la grande banalité du quotidien comme "Soin au plancher" poétisé en un second temps en "A fleur du sol (dépense de salon)" . Mécanisme courant chez l'artiste qui développe en plusieurs temps une même expérience, la remet à l'épreuve de la connaissance acquise, du renversement lié aux différences d'espaces.

    Le corps de Véronique Lamare entre danse et exercice sportif, déploie une partition simple mais qui englobe une successions des possibles du corps mis en situation. Son corps de femme s'oublie en corps funambule dépouillé d'identité véritable, se mue parfois en objet glissant déplacé par une force discrète, presque invisible, reprend des gestuelles très ordinaires pour des variations qui peuvent rencontrer un écho ailleurs.

    Elle nous laisse sur une ligne de crête où l'ordinaire glisse discrètement vers un insaisisable, où les certitudes gagnent en instabilité, où l'étrangeté vient à s'immiscer dans nos usages.

     

    Claire Paries


     

     
     

    J'ai proposé aux classes qui souhaitaient prolonger la visite de l'exposition par une production plastique réalisée à l'école, de mettre sur ce blog, sous forme d'échange, quelques productions.

    Voilà les réponses qui ont été faites. Merci aux enseignants et aux enfants.

     
    Expo 22 Daudon Lamare
     

    Des prélevés de réel. Dessin, pastel gras sur papier. Classe de grande section maternelle.

     

     
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    Juste prélevé du réel, Empreinte moulage, terre, plâtre, Moyenne section et Grande section . 

     

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    Liberté, extraits. Dessins au feutre sur papier. Classe de CM1 de l'école Hector Ducamp.